Dans le cycle de l’eau, l’eau des océans s’évapore et circule dans l’atmosphère.
Vrai. Grâce à l'énergie solaire, l'eau des mers et des océans s'évapore dans l'atmosphère en se débarrassant de son sel et de ses impuretés. L'évaporation peut aussi venir de la terre. C'est un processus qui transforme en vapeur d'eau les eaux des rivières, lacs, des sols, des animaux et surtout, des végétaux. Nous parlons alors d'évapotranspiration.
Il y a moins d’eau sur Terre aujourd’hui qu’il y a des milliers d’années.
Faux. Contrairement à la plupart des autres ressources naturelles, comme le pétrole ou le charbon qui sont limités, l’eau est toujours en circulation grâce au mouvement atmosphérique et aux échanges entre les différents composants de notre système climatique. Ainsi, sur Terre, en termes de quantité, il y a autant d'eau aujourd’hui qu’il y en avait il y a des centaines de milliers d'années.
L’eau de la planète bleue est à 97,2 % salée. Cette eau salée se retrouve dans les océans, les mers intérieures, mais aussi dans certaines nappes souterraines. L’eau douce ne représente que 2,8 % de l’eau totale du globe. Dans ce faible pourcentage, les glaces polaires représentent 2,1 % et l’eau douce disponible 0,7 %.
L’eau captée dans les nappes souterraines est potable.
Faux. L'eau captée dans les nappes souterraines n'est pas potable. Elle doit être traitée dans une usine de production d'eau potable avant d'être saine à la consommation.
Une eau, aussi transparente soit-elle, peut, en effet, contenir des substances polluantes tels que le plomb, le mercure ou l’arsenic. Elle peut également avoir des germes pathogènes comme des bactéries ou des virus responsables de certaines hépatites, de la poliomyélite ou encore du choléra. Mais selon l’OMS, en 2017, 144 millions de personnes s’approvisionnent directement dans les cours d’eau ou les lacs sans traitement préalable. La consommation d’une eau non potable est l’une des principales causes de mortalité dans le monde et, la question de son traitement, un enjeu de santé publique.
La gestion de l’eau répond à des enjeux de santé publique et environnementaux.
Vrai. Ce système artificialisé répond à deux impératifs. L’accès pour tous à une eau potable est d’abord un enjeu de santé publique. Une eau saine permet de se prévenir d’un grand nombre de maladies et d’épidémies. La gestion des eaux usées est aussi un enjeu environnemental. Elles doivent faire l’objet d’un traitement avant d’être rejetée dans la nature afin de ne pas dégrader le milieu et préserver la biodiversité.
Les eaux usées peuvent être réutilisées.
Vrai. Elles doivent en revanche, être traitées dans des stations d'épuration avant. En France, seulement 1% des eaux usées sont réutilisées. En France, la réutilisation des eaux usées traitées (REUT) en stations d'épuration ne concerne que 1% du volume total. D'autres pays comme Israël, l'Espagne ou l'Italie exploitent ce domaine de façon plus poussée avec respectivement 80%, 12% et 8% de recyclage des eaux usées.
L'utilisation principale actuelle de ces eaux traitées est l'irrigation d'une part pour l'agriculture (cultures, pâturages) et d'autre part pour les espaces verts publics.
Ces eaux sont classées et notées selon des critères de pureté. Les eaux classées “A” servent à irriguer les cultures et parcs ouverts au public. Les eaux “B”, “C” et “D” sont réservées à des lieux plus éloignés des activités humaines. Des réflexions pour créer une catégorie “A+” sont en cours.
La réutilisation de ces eaux usées traitées est un enjeu pour l'avenir alors que le changement climatique met à rude épreuve la gestion quantitative de la ressource.
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