La CLCV appelle chaque consommateur à suivre ces prescriptions et à acheter un volume raisonnable de masques correspondant à ses besoins.  

Par ailleurs la CLCV émet, en la matière trois requêtes à destination des pouvoirs publics : 

Maintenir une large mise à disposition des masques dans les points de vente. Les Français ne peuvent respecter cette obligation s’il y a pénurie ou si l’accès aux masques est trop contraint. 

Contrôler le respect de l’encadrement légal des prix sur le modèle de masque le plus standard.  

Compte tenu du surcoût pour les populations précaires, prévoir une aide financière mensuelle de 50 € par personne composant la famille. On ne peut pas imposer ce surcoût aux plus précaires.  

La CLCV, reste vigilante et assure une veille du marché pour lutter contre les arnaques et les fausses allégations. 

Actu

Le ministre de la Santé, Olivier Véran, a annoncé l’envoi gratuit de 40 millions de masques grand public aux 7 millions de Français qui sont au niveau du seuil de pauvreté. C’est une mesure qui est positive et que la CLCV salue, mais il est nécessaire d’aller plus loin. Quid des personnes qui sont justes au-dessus du seuil de pauvreté ? La mise au chômage partiel voire le licenciement suite à la crise et au confinement ont placé de nombreux Français en situation financière fragile et ils connaissent des difficultés par exemple pour payer leur loyer ou leur facture d’énergie. On ne peut pas leur imposer ce nouveau poste de dépenses.

La CLCV appelle en plus du contrôle du respect de l’encadrement légal des prix sur le modèle de masque le plus standard, d’agir sur le prix de vente des masques. Des grandes surfaces vendent des masques à 0,45 euro, soit 50 centimes de moins que le prix plafond (0,95 euro). Il est donc possible pour l’État de baisser ce plafond. Nous proposons de l’abaisser au moins de moitié au bénéfice de tous les Français.


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