Cette situation confirme le bien-fondé de nos demandes de renégocier les contrats dits de long terme qui indexent le prix du gaz sur celui du pétrole, qui est une ressource bien plus rare. Alors que les consommateurs n’ont pas bénéficié de la baisse des prix du pétrole sur l’année 2009, nous n’acceptons pas qu’une hausse puisse être envisagée au 1er avril. Nous souhaiterions en revanche que GDF-Suez informe sur la réalité de ses coûts d’approvisionnement.


Ce dernier profite-t-il de la baisse des prix du gaz sur le marché mondial? Quelle est la réalité et la part des contrats de long terme dans son approvisionnement ? A quelle période ces derniers seront-ils renégociés ? Quelle est stratégie du groupe sur ce point ? Enfin, si désormais la Commission de régulation de l’énergie émet un avis contraignant, nous rappelons que l’Etat demeure un actionnaire de référence de GDF Suez et que cette situation lui confère un rôle déterminant dans les décisions.

Pour toutes ces raisons, la CLCV demande :

    - une baisse des tarifs réglementés du gaz aux particuliers au 1er avril 2010, date de révision des tarifs réglementés pour tenir compte de la forte baisse des prix du pétrole en 2009 (brent de pétrole brut en moyenne annuelle à 60,84 $ en 2009 contre 96,84$ en 2008) et de la baisse des prix du gaz sur les marchés

    - plus de transparence de GDF-Suez sur la réalité de ses coûts d’approvisionnement

    - la pérennisation des tarifs réglementés du gaz et leur réversibilité.