Une nouvelle cuisine, un meuble, des installations pour aménager son logement… autant de produits et de services, souvent onéreux, qui peuvent être achetés ou souscrits lors d’une foire ou d’un salon.
La vigilance doit être de mise tant les pressions des vendeurs peuvent être importantes. Rappelons en effet que, contrairement à une croyance répandue, les consommateurs ne bénéficient pas d’un droit de rétractation pour les achats effectués sur ces stands. Le contrat est donc ferme et mieux vaut prendre le temps de bien appréhender ses engagements.
Depuis le 1er mars 2015, les vendeurs sont tenus d’informer les consommateurs de cette absence de droit de rétractation par voie d’affichage. Un encadré doit également figurer sur les contrats.
Les règles sont différentes si cet achat est financé par un crédit strictement affecté au paiement du bien ou du service. Les consommateurs peuvent alors revenir sur leur décision et se rétracter dans un délai de 14 jours. Le contrat, qui sera alors annulé, doit d’ailleurs le leur rappeler.
Si ces dispositions relatives à l’information, instaurées par la loi Hamon, constituent une avancée, il aurait été préférable que les consommateurs disposent en toutes hypothèses d’une faculté de se désister. D’autant plus que, dans certains cas, nous avons pu le constater, l’information n’est pas donnée. Un manquement que la CLCV dénonce.