Des politiques contradictoires ont voulu rendre les centres-villes aux piétons, favoriser le cadre de vie et limiter l’utilisation des voitures alors que dans le même temps l’étalement urbain n’a jamais été aussi important.
Aussi vivre dans beaucoup d’agglomérations nécessite de posséder une voiture souvent exclue des centres-villes.
La voiture est par ailleurs, un poste de dépenses croissant pour le budget des ménages aggravé par la flambée du prix des carburants, l’augmentation des coûts d’entretien et de réparation et de l’assurance.
Mais qu’en est-il du stationnement ? Les 307 parkings enquêtés (dont 54 à Paris) nous permettent de dégager des tendances intéressantes :
- les places disponibles ne sont signalées que dans 28,20% des parkings enquêtés.
- dans plus de 19% des cas l’indication des tarifs à l’entrée du parc est soit partielle soit absente.
- une période de gratuité n’est proposée en moyenne que dans 1 parking sur 3 (34,10%) alors qu’une facturation minimum, la période indivisible, est pratiquée dans 79,90% des parkings enquêtés,
- le stationnement de courte durée : 1h revient en moyenne à 1,71€ (avec un maxima de 4.40€ à Paris) et 2 heures coutent en moyenne 3.42€ (avec un maxima de 8.80€ à Paris)
CE QUE DEMANDE LA CLCV FACE A CETTE SITUATION
- une politique globale du stationnement des grandes agglomérations avec des parcs de stationnement accessibles, incitatifs et couplés aux transports en commun
- l’obligation pour tous les gestionnaires de parking de communiquer l’ensemble de leurs tarifs ainsi que les places disponibles tant à l’entrée du parking qu’à distance (sites internet, Smartphone etc …)
- des sites internet comparatifs des tarifs pratiqués par l’ensemble des parkings pour les différentes villes et par quartiers
- qu’une période de gratuité minimum soit instaurée afin de limiter les stationnements gênants, même de courte durée, sur la voie publique
- que la facturation par période indivisible, quand elle est pratiquée, soit limitée à dix minutes