Cette situation confirme le bien-fondé de nos demandes de sortir des contrats dits de long terme, qui indexent le prix du gaz sur ceux du pétrole, une ressource bien plus rare. Alors que les consommateurs n’ont pas bénéficié pleinement de la baisse des prix du pétrole et de la hausse de l’euro face au dollar en 2009, nous considérons que cette hausse est économiquement injustifiée et porte gravement atteinte au pouvoir d’achat des consommateurs. Cela va représenter une hausse annuelle moyenne de 85€ pour plus de 10 millions d’abonnés. L’un des arguments qui avait justifié la fusion des groupes GDF et Suez consistait à vouloir créer un groupe de taille mondiale, en situation de « peser » dans les négociations avec les producteurs au bénéfice des consommateurs. Ou sont aujourd’hui ces bénéfices annoncés ? Ne profitent-ils qu’aux actionnaires ?
- Nous contestons que cette hausse des tarifs réglementés découle uniquement d’une formule technique, sans réalité économique avérée.
Il s’agit de l’accès à un bien de première nécessité, l’Etat détient 35% du capital de GDF Suez, il reste donc décisionnaire en dernier ressort et doit en assumer la responsabilité. - Nous demandons par ailleurs que GDF-Suez informe sur la réalité de ses coûts d’approvisionnement, sur la part des contrats de long terme dans cet approvisionnement, leur échéance et la stratégie poursuivie.