Nous estimons que la baisse du prix du pétrole brut depuis septembre 2008 a été insuffisamment reportée sur le prix du gaz durant le premier semestre 2009 : en témoigne l’absence de baisse du prix du gaz au 1er juin dernier malgré un effondrement du prix du pétrole de 70% sur la période de référence (novembre 2008/avril 2009) par rapport à l’été 2008.
Un rattrapage doit être réalisé. Enfin, et si on applique la formule actuelle de calcul du prix du gaz sur les seuls 6 derniers mois, son prix devrait baisser de 4%.
Cumulées, ces situations justifient une baisse d’au moins 10% au 1er octobre. Par ailleurs, nous réaffirmons qu’il n’est pas économiquement fondé que le gaz - qui est une ressource moins rare que le pétrole brut - lui soit indexé dans des contrats dits de long terme. Cette situation se vérifie actuellement avec un prix du gaz historiquement bas sur les marchés.
- Pourquoi ces baisses ne profitent-elles pas aux consommateurs ?
- La CLCV demande qu’il soit répondu à certaines questions. Quelle est la réalité des coûts d’approvisionnement de GDF-Suez ?
- Ce dernier profite-t-il de la baisse du prix du gaz sur le marché mondial ?
- Quelle est la réalité et la part des contrats de long terme dans son approvisionnement ? A quelle période ces derniers seront-ils renégociés ?
- Ne devrait- on pas sortir d’une indexation avec le seul pétrole et privilégier un panier de matières premières ?
Pour toutes ces raisons, la CLCV demande au groupe GDF-Suez :
- une baisse de 10% des tarifs réglementés du gaz aux particuliers au 1er octobre 2009, date de révision des tarifs réglementés
- plus de transparence sur la réalité de ses coûts d’approvisionnement
- la pérennisation des tarifs réglementés du gaz et leur réversibilité
- la mise en place d’une véritable politique européenne et nationale de l’énergie au profit des consommateurs.