Près de trois millions de salariés bénéficient de tickets repas, fournis par leur employeur. Au départ, ils devaient permettre de compenser l’absence de restauration collective dans les entreprises. Mais, au fil des années, quelques dérives sont apparues dans leurs modalités d’utilisation. C’est pourquoi la Commission nationale des titres restaurant en a recadré l’usage et le ministère de l’Économie et de l’Emploi en a simplifié et amélioré les conditions d’utilisation.
Depuis le 2 décembre 2010, ce repas peut être composé de préparations alimentaires directement consommables, le cas échéant à réchauffer ou à décongeler (en clair, des plats cuisinés frais, sous vide, en conserve ou surgelés, des salades composées, des sandwichs…), ainsi que de produits laitiers. Il peut également être composé de fruits et légumes, qu’ils soient ou non directement consommables.
L’utilisation est limitée à deux titres restaurant (quelle qu’en soit la valeur) à chaque passage en caisse.