Les prix ne sont pas les mêmes selon que l'on fait ses courses chez l’épicier du coin, au supermarché ou au marché. Les fruits et légumes sont parfois moins chers au marché qu’en grande ou moyenne surface.
Les consommateurs sont parfois captifs d’une marque ou d’une enseigne. Pourtant, avec le développement des marques de distributeur et des produits « premier prix », l’offre s’est élargie et nous anonstout intérêt à faire jouer la concurrence. En comparant les listes d’ingrédients et les prix, nous pouvons trouver des produits de même qualité à des prix plus avantageux.
Mais attention, lorsque nous comparons les étiquettes, regardons les prix au kilo. Pour deux produits comparables, les emballages ont parfois des capacités différentes. Seul le prix au kilo ou au litre permet alors de repérer le produit le moins cher.
Peut-on réellement bien manger, tout en ménageant son pouvoir d’achat ?
En mars 2009, en étudiant de près plus de 300 produits alimentaires de consommation courante, la CLCV a constaté que certains produits « discount » étaient très comparables à leurs concurrents de marque « distributeur » ou de marque nationale en ce qui concernait la qualité nutritionnelle. Ces conclusions rejoignent celle de l’Observatoire de la qualité de l’alimentation.
Si les différences de prix sont bien réelles, l’idée généralement admise selon laquelle les produits moins chers sont forcément de moindre qualité ou moins bons pour la santé ne paraît pas fondée.
Ce n’est pas le fait d’acheter des produits d’entrée de gamme qui peut être responsable d’une mauvaise alimentation ou de la progression de l’obésité. C’est d’abord le choix des familles de produits qui vont composer les repas, le grignotage et l’absence d’activité physique. Ainsi, des yaourts nature, de la soupe, des petits pois en conserve resteront toujours des aliments « sains ». À l’inverse, les chips, les sodas, les saucissons, les plats cuisinés riches en sauce seront toujours très caloriques, et ce quel que soit le type de marque.