Présentement, en cas de trains annulés ou reportés, la SNCF donne la possibilité d’effectuer son voyage sur un train partant plus tard et rembourse intégralement toute personne qui renonce à son trajet. Elle prévoit ensuite une grille d’indemnisation en cas de retard du train allant jusqu’à 75 % du billet pour un retard de plus de trois heures.
Par contre, l’opérateur n’a pas de politique définie pour les autres préjudices qui découlent de l’annulation des trains. Dans le cas de congés estivaux, ces préjudices sont importants et concernent un très grand nombre d’usagers.
Citons par exemple :
- Le fait de ne pas pouvoir prendre une correspondance notamment par avion ;
- Le fait de ne pas pouvoir participer à un voyage organisé ou une croisière ;
- La perte d’un à plusieurs jours de location saisonnière (hôtel, appartement, etc.) ou de voiture.
Sans envisager encore à ce stade de démarches juridiques, la CLCV demande à la SNCF d’annoncer un cadre de négociation avec les usagers lésés et de prévoir une juste indemnité pour ce type de préjudice.
Dans cette perspective, il est important que les usagers concernés fassent concrètement valoir leur préjudice. Suite à un incident de la sorte, les opérateurs comptent souvent sur la timidité des consommateurs afin qu’ils ne réclament rien et pour pourvoir dire ensuite … qu’il y a très peu de réclamations.
Dès aujourd’hui la CLCV met en ligne sur son site web clcv.org un moyen d’enregistrer son témoignage et sa requête sur l’incident de la gare Montparnasse. Au mois de septembre, nous ferons le point sur ces demandes et mèneront les démarches (opérateurs mais aussi ministère de tutelle et parlementaires, recours, etc.) afin d’aider les usagers à obtenir satisfaction et juste réparation en cas de besoin.