Parallèlement, d’autres points méritent d’être clarifiés avant leur généralisation :
- Les compteurs doivent être accessibles et fournir une information lisible aux consommateurs susceptible de leur permettre de réguler leur consommation ;
- La possibilité technique d’avoir jusqu’à 7 tarifications différentes de fourniture et 4 tarifications relatives au gestionnaire de réseau ne doit pas poser de problème de lisibilité et de comparabilité des tarifs ;
- Les consommateurs sont actuellement démarchés pour des produits concurrents qu’ils souscrivent afin de maîtriser leur consommation et la réduire aux périodes de pointe, comme le boitier « bluepod ». La question de la cohérence entre ces différents dispositifs doit être pesée. Sur ce dernier point, la CLCV s’interroge sur l’installation du boitier « bluepod » dans de nombreux logements sociaux sans concertation préalable avec les locataires, la réalité de la maîtrise des coupures de courant et de leurs éventuelles conséquences sur les appareils électroménagers et autres dispositifs détenus par les particuliers.
La CLCV demande donc :
- Une confirmation de la gratuité de l’installation des nouveaux compteurs pour les consommateurs
- Des garanties sur la fiabilité des compteurs, sur la cohérence de leurs fonctionnalités au regard des objectifs recherchés d’information du consommateur et de maîtrise des consommations d’énergie et sur la protection de leurs données personnelles
- Une communication claire des pouvoirs publics sur les stratégies concernant la mise en place des différents compteurs.