Nous vivons dans une société où les évolutions technologiques sont extrêmement rapides, et sont proposées aux consommateurs sans que l’on prenne toujours véritablement le temps d’étudier leur impact sanitaire et environnemental. Il ne s’agit pas d’être opposé à la téléphonie mobile ou aux nouvelles technologies, bien au contraire puisque nous demandons que l’ensemble du territoire soit couvert par ces dernières.
Néanmoins, les représentants de la société civile et des consommateurs doivent être associés à travers de nouveaux modes de gouvernance.
A défaut, le risque serait réel de voir une part croissante de la population s’opposer au progrès technique.
Pour toutes ces raisons la CLCV demande :
• qu’un comité de pilotage se réunisse sans délai pour réfléchir à la mise en place d’une nouvelle gouvernance nationale associant l’ensemble des acteurs socioéconomiques au déploiement des antennes mobiles et plus généralement des nouvelles technologies ;
• la mise en place d’une recherche publique et indépendante financée principalement par les opérateurs. Cet organisme de recherche public devra accueillir au sein de ses instances dirigeantes l’ensemble des acteurs socio économiques dont les associations de consommateurs : cela est indispensable pour la crédibilité des études produites ;
• la mise en place de réelles concertations locales entre professionnels, pouvoirs publics, et représentants des habitants intéressés ;
• une étude objective sur les moyens techniques de réduire les puissances d’émission. Par ailleurs, pour les zones faiblement peuplées, il convient de privilégier un maillage partagé entre les opérateurs et une utilisation mutualisée des antennes relais entre ces derniers ;
• de réaliser, au-delà de la téléphonie mobile, des études d’impact sur le « bain électromagnétique » dans les endroits confinés (logements, bureaux, …) où coexistent de nombreux champs électromagnétiques.