Le 9 février 2015 était promulguée en France « la loi relative à la sobriété, à la transparence, à l’information et à la concertation en matière d’exposition aux ondes » appelée aussi loi Abeille.
Cette loi dont l’objectif est un meilleur encadrement autour de la question des ondes électromagnétiques, et des antennes relais, a été perçue par beaucoup comme une véritable avancée sur la question.
Cette loi prévoit notamment que les lieux soumis à une forte concentration d’ondes, appelés points atypiques, doivent être identifiés et faire l’objet de mesures destinées à les supprimer dans un délai de 6 mois.
Plusieurs rapports de l’Agence Nationale des Fréquence Radio (ANFR), dont un rapport de 2014, doivent identifier ces différents points atypiques. L’attente autour de ces rapports est donc très forte parmi les consommateurs qui se posent légitiment des questions quant à un impact éventuel sur leur santé.
Mais voilà que plus de 6 mois après leur remise, ces rapports n’ont toujours pas été rendus publics empêchant ainsi l’identification et la suppression des lieux soumis à une forte concentration d’ondes.
La CLCV ne peut que s’inquiéter de voir que, probablement sous la pression des opérateurs télécoms, ces rapports semblent avoir été « enterrés ».
Nous demandons une publication et une application sans délai des dispositions de la loi Abeille notamment sur les points atypiques. A défaut, nous serions face à une marche arrière incompréhensible sur la question essentielle des ondes et un non-respect des promesses de transparence sur la question des ondes posées par la loi Abeille.