Pourtant, le taux de reprise stagne en magasin (27 % de clients en ont bénéficié en 2011, soit toujours un niveau faible, exactement identique à celui de l’an dernier).
Parallèlement, alors même que les achats sur Internet continuent de se développer (38 % des achats du panel ont été réalisés en ligne, contre 35 % en 2010 et 30 % en 2009), le taux de reprise reste sensiblement inférieur (un peu plus de 13 %). Les sites marchands ne mettent toujours pas assez en avant la possibilité de reprendre un appareil usagé, même si l’on constate une progression (22 % des personnes interrogées se sont vues proposer la reprise d’un équipement lors d’un achat en ligne, contre 11 % en 2010).
Pour la CLCV, il apparaît donc essentiel que les professionnels de la distribution mettent plus en avant la reprise, et ce d’autant plus que les consommateurs sont favorables à ce geste de tri. Ainsi, 93 % du panel se dit prêt à rapporter des petits appareils électriques ou électroniques usagés dans des contenants libre-service en magasins. Les consommateurs sont d’autant plus en droit d’attendre que ce dispositif fonctionne à plein qu’ils le financent par l’éco-participation qu’ils payent lors de l’achat.
Par ailleurs, l’utilité du dispositif de collecte repose sur la recyclabilité des équipements électriques et électroniques. Il est donc impératif que les producteurs mettent sur le marché des produits réellement éco-conçus pour optimiser leur fin de vie.