Construction d’une maison, remplacement de fenêtres ou mise à neuf de l’installation électrique, les travaux sont parfois source de litiges. De potentiels litiges que le client n’envisage pas à la signature du contrat. À tort.

L’absence de mentions claires sur le contrat (qui n’est bien souvent qu’un devis signé), la non-souscription des assurances obligatoires ou la non-communication d’informations concernant le professionnel (attestation décennale, par exemple) sont autant d’éléments qui peuvent se retourner contre le consommateur en cas de litiges.


En 2014,2015 et 2017 la CLCV a publié trois enquêtes concernant les litiges survenus à l’occasion de la réalisation de travaux. Elles ont mis en avant le parcours du combattant du consommateur pour obtenir gain de cause lorsque les travaux ne se déroulent pas comme prévu.

1. Choisissez bien le professionnel
Bouche-à-oreille, forums… Internet regorge d’outils permettant de se faire une idée plus ou moins précise du sérieux d’un professionnel. N’hésitez pas non plus à demander aux entreprises que vous contactez des exemples de chantiers qu’elles ont réalisés. Certains sites spécialisés (www.infogreffe.fr) livrent également des informations d’ordre financier. Elles sont payantes (une centaine d’euros), mais très utiles pour savoir si l’entrepreneur a déjà fait faillite.

2. Demandez les attestations d’assurance
Si le professionnel hésite ou s‘offusque, passez votre chemin. Surtout, conservez bien ces documents.

3. Lisez le contrat attentivement
Vérifiez que tout est bien prévu : description des travaux, prix et modalités de paiement, durée du chantier, date de commencement et de fin des travaux… Essayez de négocier des pénalités de retard.

4. Restez vigilant à la réception des travaux
Pensez à tout mentionner (défauts, malfaçons, non-conformité, etc.) Faites-vous accompagner si besoin.

5. Soyez réactif
Dès que vous constatez un vice, un défaut de fonctionnement…, vous devez immédiatement vous rapprocher du professionnel qui a réalisé les travaux. Prenez des photos le cas échéant afin de constituer un dossier le plus précis possible. Si le désordre relève de la garantie décennale, actionnez votre dommage-ouvrage. Dans les autres cas, demandez au professionnel de mettre en œuvre ses différentes assurances.