Sous couvert de préserver l’environnement, améliorer le cadre de vie et la santé au travail, favoriser le développement économique et social (excusez du peu !), La SA HLM Logirep, un bailleur social d’Ile-de-France a décidé d’installer des containers extérieurs qui rendent moins pénible le travail des gardiens.
Mais dans le même temps, ce bailleur souhaite que les gardiens « continuent de participer à l’enlèvement des encombrants, au nettoyage des abords, à aider les personnes âgées ou à mobilité réduite à descendre leurs déchets, etc. ». Autant de tâches qui ne figurent pas dans les charges locatives récupérables et n’ont donc pas à être payées par les locataires.
Pour contourner cette règlementation, Logirep propose aux associations de locataires de conclure un accord collectif qui prévoit que « le taux de récupération des salaires peut rester à 75 % afin de maintenir les emplois. En complément, les personnes handicapées, âgées ou à mobilité réduites qui vivent seules pourront compter sur l’aide du personnel de Logirep dans l’enlèvement de leurs déchets. » ! Le tour est joué : les gardiens ne sortent plus les poubelles, mais sous divers prétextes, on continue à faire payer aux locataires 75 % de leur salaire.
Inutile de préciser que la CLCV ne signera pas un tel accord…