Nous déplorons vivement une telle mesure et souhaitons que cela ne traduise pas un moindre intérêt de l’Etat pour le logement.
Alors que le nombre de personnes en situation de mal-logement ne cesse d'augmenter et que la construction de logements économiquement accessibles est insuffisante, la suppression du ministère du Logement ne pouvait se faire à un moment aussi peu opportun.
Par ailleurs, la mise en place de la récente loi de mobilisation pour le logement va avoir des conséquences négatives pour de nombreux locataires, notamment dans le secteur social avec la remise en cause du droit au maintien dans les lieux.
Nous attendons donc avec impatience de voir les dossiers prioritaires que va traiter le secrétaire d’Etat, que nous souhaitons rencontrer rapidement,
afin d’évoquer de nombreuses mesures devant être prises par la voie réglementaire, telles que les nouvelles conventions d’utilité publique, la mobilité dans le logement social ou encore la participation des locataires aux travaux d’économies d’énergie.
Enfin, nous souhaitons aborder la question de l’organisation des élections prochaines des administrateurs locataires dans le secteur locatif social qui, selon nous, doit aussi être modernisée.