Déjà, sur le terrain nous constatons que les coûts du logement, de l’énergie, sont devenus insupportables pour un part croissante des ménages et que toute baisse de revenus conduit à ne plus pouvoir les supporter.
Il est du devoir des pouvoirs publics d’anticiper cette situation et de prendre des mesures d’urgence visant à prévenir des situations où de nombreux locataires, de bonne foi, connaîtront des retards de paiements et ce, aussi bien dans les secteurs locatifs privés que publics.
Des mesures existent déjà autour des Fonds de solidarité logement (FSL), de la Garantie du risque locatif… Mais ces dernières s’avèrent déjà insuffisantes.
Il est nécessaire d’agir au plus vite pour accompagner des locataires de bonne foi à traverser des périodes difficiles tout en sécurisant les bailleurs dont beaucoup ne peuvent se voir priver de leurs revenus locatifs.
C’est la raison pour laquelle, la CLCV demande d’urgence :
- le gel des loyers dans le secteur social et privé pour l'année 2009 ;
- le renforcement des fonds de solidarité logement qui pourraient être abondés par l’Etat qui pourrait, par exemple, y affecter une partie des recettes de la TVA qu’il a perçue de la forte activité immobilière de ces dernières années ;
- surtout, la mise en place d’une véritable Garantie du Risque Locatif (GRL) universelle et mutualisée au bénéfice tant des bailleurs que des locataires et donc de l’intérêt général.