Présentes sur les étiquettes et dans les publicités, les allégations nutritionnelles et de santé sont devenues au fil des ans des arguments de vente incontournables pour attirer l’attention des consommateurs. Mais, les dérives sur ce marché se sont multipliées, conduisant en 2006 à l’adoption d’un règlement prévoyant que seules les allégations validées par l’Agence européenne de sécurité alimentaire (EFSA) seraient autorisées.
Au terme d’un travail de longue haleine, la Commission européenne a adopté, le 16 mai 2012, une première liste de 242 allégations santé autorisées, assortie des conditions de leur utilisation. Un certain nombre d’allégations sont encore en examen. Au final, une fois passées au crible de la preuve scientifique, près de 80% des allégations examinées auront disparu. C’est dire si les industriels de l’agroalimentaire ont surfé sur les attentes des consommateurs en matière de santé et nous ont trompés !
Ouf ! À partir de décembre 2012, toutes les allégations qui ne sont pas autorisées ou qui sont encore à l’examen seront interdites ! S’en est donc, a priori, fini des sucettes « sans matières grasses », des yaourts « renforçant les défenses naturelles » et autres allégations bidon.
Cependant, la CLCV reste vigilante ! En ce qui concerne les allégations non autorisées, bien sûr. Il est impératif qu’elles disparaissent des emballages au plus vite. Mais aussi en ce qui concerne la transcription des allégations autorisées. Il est en effet indispensable que le message transmis au consommateur soit clair et utile.