Si le sel, et en particulier le sodium qu’il contient, est nécessaire au bon fonctionnement de notre organisme, une consommation trop importante de sel a des effets négatifs sur la santé. Entre autres, cela peut augmenter la pression artérielle, favoriser le risque de maladies cardiovasculaires, d’accident vasculaire cérébral ou aggraver d’autres pathologies comme le diabète.
D’après l’OMS, les adultes devraient consommer moins de 5 à 6 g de sel par jour, soit un peu moins d’une cuillère à café. Mais dans les faits, en moyenne, nous consommons chaque jour environ 8 à 9 g de sel. Voire plus pour les gros consommateurs !
Et ce n’est pas la salière sur la table ou l’eau de cuisson des aliments qui est forcément responsable ! Mais plutôt celui qui se cache au cœur des aliments transformés que nous achetons.
Par exemple, d’après la Fédération française de cardiologie qui a déclaré la chasse au sel cet été, on trouve 1 g de sel dans une rondelle de saucisson, une poignée de biscuits apéritifs ou de chips, le tiers d’un sandwich, un bol de soupe industrielle, quatre tranches de pain ou une part de pizza du commerce. C’est dire si l’apéro de l’été, le gaspacho sur la terrasse ou le barbecue improvisé peuvent saler votre facture santé.
Depuis l’entrée en vigueur fin 2014 du règlement européen sur l’information des consommateurs, lorsqu’un produit alimentaire comporte un tableau nutritionnel, celui-ci doit indiquer la quantité de sel et non plus de sodium. En France, actuellement, la plupart des produits transformés que nous achetons comportent cette information, ce qui facilite grandement la traque aux produits trop salés.
Voici quelques repères pour savoir si un aliment est très salé ou non :
Pour 100g d’aliment | |
Aliment à faible teneur en sel | moins de 0.3g de sel |
Aliment à teneur moyenne en sel | entre 0.3g et 1g de sel |
Aliment à teneur élevée en sel | plus de 1g de sel |
A vos étiquettes donc !
Et à vos fourneaux ! En effet, en préparant soi-même ses repas, on peut facilement prendre l'habitude de manger moins salé. Par exemple en substituant tout ou partie du sel par des herbes aromatiques et des épices (curcuma, cumin, paprika, poivre, noix de muscade..). Cela permet aussi de remplacer les sempiternels charcuteries, apéricubes ou chips de l’apéro par des tomates cerise, des bâtonnets de légumes …
Par temps chaud et humide, quand on transpire, on n’a pas forcément besoin de plus de sel dans son alimentation. En effet, la sueur contient peu de sel. Par contre, il est important de boire beaucoup. (Source OMS)