Les sollicitations pour retarder l’endormissement sont nombreuses dans notre société. Et chez les plus jeunes, cela se traduit souvent par écouter de la musique, échanger des SMS avec les amis, discuter sur les réseaux sociaux, surfer sur le Net tout en faisant ses devoirs… C’est dire si les occasions de se coucher tard sont nombreuses ! Pourtant, plusieurs études, réalisées sur des adolescents européens permettent de penser qu’un bon sommeil (c'est-à-dire 8 heures ou plus par nuit) pourrait être un facteur important pour la santé de nos jeunes et influencerait directement leur comportement alimentaire.
Ainsi, les petits dormeurs (moins de 8 heures par nuit) montreraient des valeurs plus élevées de l’IMC, de la masse grasse… Ils feraient également moins de sport et passeraient plus de temps devant un écran (télé, jeux vidéos, téléphone,…). De ce fait, le manque de sommeil serait associé à des risques de surpoids, car il rend plus sédentaire tout en accentuant l'apport alimentaire.
Le Plan National Nutrition Santé 3 (PNNS 3), dévoilé cet été, prévoit justement de sensibiliser le grand public et les professionnels de santé sur les relations entre le sommeil et la prise de poids.
À quand donc, sur nos écrans, un message sanitaire destiné aux enfants du style « Pour être en forme, pour bien grandir, ne te couche pas trop tard » ?