Passer une semaine à dévaler les pentes enneigées est synonyme pour ceux qui pratiquent les sports d’hiver de pur bonheur. Mais, pour faire de tels efforts en altitude et dans le froid, surtout quand on est un sportif occasionnel le reste de l’année, il est nécessaire d’adapter son alimentation.
Pas d’impasse sur le petit-déjeuner ! Y compris pour les ados si enclins à sauter ce repas en période scolaire. Un petit-jeuner copieux (avec pourquoi pas un œuf ou une tranche de jambon) évitera les baisses de régime au cours de la matinée.
La pratique du ski représentant une dépense énergétique importante, il convient de privilégier les aliments riches en glucides, le carburant de nos muscles. Pensez au pain, aux céréales, aux féculents (riz, pâtes, pommes de terre, semoule) au cours des repas, mais aussi aux produits sucrés qu’on peut prévoir sur soi en cas de petite faim sur les pistes. Même à la montagne, les fruits et les légumes, les soupes ne doivent pas disparaître des menus, car ils apportent de précieuses vitamines. Quant aux spécialités régionales (tartiflette, fondue, raclette, cochonnailles…), s’il n’est pas question de s’en priver, il vaut mieux les consommer le soir afin d’éviter la somnolence en plein effort physique.
Contrairement aux idées reçues, même s’il fait froid il faut boire ! Et même boire un peu plus que d’habitude pour compenser la déshydratation, la transpiration et éviter les crampes. De l’eau bien sûr, du jus de fruits, des boissons chaudes voire des boissons pour l’effort pour les plus sportifs. Par contre, même si les vins chauds sont parfois tentants, mieux vaut les consommer après la fermeture des pistes.
De retour chez vous, même s’il fait froid dehors, n’oubliez pas que vous n'êtes plus sur les pistes et revenez à une alimentation un peu moins riche.