L’enseigne Casino s’est engagée depuis plusieurs années à améliorer la qualité de ses produits en signant une Charte d’engagements volontaires de progrès nutritionnel avec les ministères de la Santé et des Sports, de l’Agriculture et de la Pêche, de l’Économie, de l’Industrie et de l’Emploi. Mais le groupe est aussi soucieux de l’impact environnemental de ses références. C’est pourquoi il a mis en place un étiquetage carbone. Selon Casino, la décision de bannir l’huile de palme permettrait de « garantir aux consommateurs des produits toujours plus sains et plus respectueux de l’environnement ».
D’ici la fin de l’année 2010, environ 200 produits alimentaires du distributeur devraient porter la mention « Sans huile de palme ». D’ici deux à trois ans, c’est toute l’offre alimentaire qui devrait être concernée. Dans les recettes, l’huile de colza ou de tournesol remplacera l’huile de palme dont la consommation en excès favorise les maladies cardiovasculaires. Même si cette substitution a un coût (le prix de revient de l’huile de palme est faible), selon l’enseigne, il ne serait pas répercuté sur le prix de vente au consommateur.
D’autre part, pour les produits non alimentaires, comme les cosmétiques, Casino s’est engagé à utiliser une huile de palme certifiée durable.
Une décision qui, je l’espère, fera boule de neige ! Y compris auprès des grands groupes agroalimentaires qui, sous la pression des associations militant pour le respect de l’environnement, essaient de se tourner vers une huile de palme plus « durable ».