Vous vous êtes peut-être interrogé sur le petit logo (4 ondes noires) apparu sur votre carte bancaire et que vous n’aviez jamais remarqué auparavant. La fonction « sans contact » a massivement été déployée par les banques françaises ces dernières années. Et de nombreux consommateurs se sont ainsi retrouvés en possession de ces nouvelles cartes bancaires. Le problème, c’est que la plupart d’entre eux n’en avaient pas fait la demande et n’en avaient pas été informés par leur banquier.
Le « sans contact » permet de régler un achat en approchant simplement sa carte du terminal du commerçant sans avoir à composer son code. Les paiements « sans contact » sont limités dans leur montant (environ 20 €) et dans leur fréquence (pas plus de 3 paiements d’affilée).
Confronté à une technologie nouvelle qu’on lui a imposée, le consommateur s’interroge légitimement sur l’existence de risques supplémentaires dus au « sans contact » : est-il possible d’intercepter la communication sans contact et voler ainsi les coordonnées bancaires ?
Si cela a déjà été réalisé dans des conditions idéales de tests en laboratoire, l’opération s’avère beaucoup plus compliquée dans la pratique. De plus les informations potentiellement « captables » sont très limitées et ne permettent pas de fabriquer de fausses cartes ou de réaliser des achats sur les sites qui demandent le cryptogramme de sécurité. Rappel : en cas de détournement de nos données bancaires, les banques doivent rembourser sauf cas de négligence grave.
Il est donc important de ne pas céder à la psychose entretenue par certains sites Internet sur la sécurité des cartes « sans contact ».
Mais si vous restez opposé au paiement « sans contact », sachez que vous pouvez obtenir de votre banque qu’elle désactive l’option, sans surcoût.