Les compléments alimentaires, ce sont ces comprimés, gélules, pastilles, ampoules ou autres tisanes qui nous promettent de nous relaxer, de nous aider à retrouver de l’énergie, de réduire notre appétit ou de faire disparaître nos kilos superflus. Au sein de l’Union Européenne, ils sont réglementés en tant que denrées alimentaires. C'est-à-dire que s’ils veulent mettre en avant un slogan« santé », celui-ci doit être évalué et validé par l’EFSA.
Or il en va des compléments alimentaires comme des alicaments : beaucoup de promesses, mais dans bien des cas aucune garantie de résultat !
Malgré la présence du rassurant terme « médical », le statut du dispositif médical est beaucoup plus souple que celui du complément alimentaire. Pas besoin de prouver que la promesse d’efficacité repose sur un dossier scientifique robuste, il suffit qu’un certificateur vérifie la sécurité et la non nocivité du produit.
Pas étonnant donc que de nombreux produits « minceurs » dont l’inefficacité a été démontrée par l’EFSA s’engouffrent dans la faille et deviennent du jour au lendemain des dispositifs médicaux. Nous en avons recensé une quinzaine qui ont ainsi changé de catégorie dont XLS medical.
La CLCV a attiré l’attention du ministère de la consommation et de la commission européenne sur ce tour de passe-passe afin que la réglementation interdise ces publicités mensongères.
Avant de décider de prendre un complément alimentaire, il est conseillé d’en parler à son médecin. Il est également important de lui signaler tout effet indésirable survenu après la consommation de ces pilules miracle.