Dans son catalogue de Noël, Thiriet a choisi de consacrer une pleine page aux « coquilles élaborées en Bretagne ». Un coup de pouce au « made in France » au travers de cette recette classique des menus de fêtes.
Cependant, si tous les produits de cette page sont fabriqués dans une entreprise bretonne, les recettes sont réalisées avec des Saint-Jacques de qualités et d’origines variables.
Parmi les quatre présentations, une seule (la plus chère) contient d’authentiques coquilles Saint-Jacques (Pecten maximus) origine France, péchées dans la baie de Granville. Les autres se contentent d’un pectinidé moins cher, le Zygochlamys patagonica (en clair de gros pétoncles), provenant d’Argentine, d’Uruguay ou des USA.
Certes, l’administration impose aux fabricants de plats cuisinés à base de Saint-Jacques de préciser le nom scientifique et le pays d’origine du pectinidé mis en œuvre. Mais seuls les consommateurs avisé et très bien informés peuvent faire la différence entre les plats cuisinés qui contiennent de vraies coquilles Saint-Jacques et ceux fabriqués à base de coquillages qui ressemblent plus ou moins à Pecten maximus.
Ce flou ne concerne pas que les Saint-Jacques. Il est particulièrement criant pour les plats cuisinés contenant du poisson où les informations sur l’espèce utilisée et son origine ne sont toujours pas obligatoires ! Pourtant, cela permettrait aux consommateurs de choisir en toute connaissance de cause.