Depuis quelques années, les fleurs ne servent pas uniquement à décorer nos tables estivales. Certaines finissent dans nos assiettes. Si les beignets de courgettes sont bien connus des consommateurs du midi, de nombreuses autres fleurs peuvent être mangées. Par exemple, la violette, la capucine, la rose, le coquelicot, l’angélique, les fleurs de sureau ou de ciboulettes sont délicieuses. Mais toutes les fleurs ne sont pas comestibles ; certaines (le muguet, la belladone, …) sont même toxiques.
On peut se procurer des fleurs comestibles chez le primeur ou en grande surface, au rayon des fruits et légumes. Environ une douzaine de variétés de fleurs comestibles sont cultivées en France (Bretagne, Auvergne et midi de la France). Elles sont commercialisées conditionnées en barquettes sous vide.
Bien sûr, on peut également cueillir soi-même des fleurs dans la nature, dans son jardin, ou même sur son balcon. C’est beaucoup plus économique ! Dans ce cas, il est impératif de récolter les fleurs loin de toute source de pollution humaine (trafic routier, bords de champs traités…) ou animale (déjections des troupeaux ou des animaux domestiques). Pas question par exemple de cueillir des coquelicots sur les bords de la route ! Ni de ramasser une fleur qu’on ne connait pas !
Attention, certaines de ces variétés de fleurs sont aussi en vente chez le fleuriste. Mais traitées chimiquement et ayant baigné dans une eau additionnée de produits de conservation, elles ne peuvent en aucun cas convenir à un usage alimentaire.
Les cuisiniers audacieux prépareront des beurres parfumés avec les fleurs ou les cristalliseront pour orner les gâteaux. Les amateurs de tradition se lanceront dans la confection de sirop, d’huiles parfumées. Mais la façon la plus simple, la plus intuitive pour commencer à apprécier les saveurs particulières des fleurs est tout simplement de les incorporer, après les avoir lavées, à une salade verte. Un régal pour les yeux et le palais !