Afin de restaurer la confiance des consommateurs tombée au plus bas après le scandale de la viande de cheval, les professionnels du secteur viande ont réussi à se mettre d’accord sur la nécessité de donner un repère fort sur l’origine des viandes. Ils ont donc présenté il y a quelques jours, avec le soutien du Ministère de l’agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt, une signature unique pour les viande entières, les découpes, les hachés, les charcuteries et plats cuisinés à base de viande. Bœuf, agneau, cheval, porc, lapins et volailles, les principales espèces consommées sont concernées par cette certification bleu-blanc-rouge volontaire.
Pour ses promoteurs, ce logo serait plus qu’une simple information sur l’origine. Il apporterait « la garantie d’un mode de production respectueux de l’environnement, du bien-être animal et des animaux nourris grâce à une alimentation saine et durable ».
Mais au-delà du logo, qu’y-a-t-il de nouveau, quelles sont les avancées proposées par les professionnels ? Difficile à dire !
Si l’on s’en tient au propos du ministre Stéphane Le Foll, il s’agit surtout de rassembler sous une signature commune des démarches multiples qui manquaient jusqu’ici de lisibilité. Ce qui serait utile et convaincant pour les consommateurs, c’est de leur montrer en quoi l’origine France apporte un plus tangible en matière d’environnement et de bien être animal.