À l’aide d’une enquête en ligne, les chercheurs du Laboratoire de microbiologie alimentaire et conservation des aliments de l’Université de Gand, en Belgique, ont interrogé des consommateurs néerlandophones afin d’estimer leur compréhension de l’étiquetage des dates limites.
En Belgique, comme chez nous, il existe deux type de dates limites : la date limite de consommation, (« à consommer jusqu’au ... ») et la date de durabilité minimale (« à consommer de préférence avant le … »). Cette dernière équivaut à ce qu’on appelle en France la DLUO (date limite d’utilisation optimale).
Parmi les 907 personnes interrogées sur internet, seulement 69,6 % connaissent la différence qu’il existe entre ces deux types de dates limites. Au quotidien, 82,5 % des sondés préfèrent finalement s’en tenir à l’aspect physique ou à l’odeur d’une denrée alimentaire pour savoir s’ils peuvent la consommer ou pas.
En Belgique, comme ailleurs, une bonne compréhension des dates limites est pourtant primordiale. Tout d’abord, car dépasser la DLC peut exposer à un risque d’intoxication alimentaire. Mais aussi car jeter un aliment lorsque la DLUO est encore récente contribue au gaspillage alimentaire.
D’après la FAO, dans les pays développés, 31 à 39 % des pertes et gaspillages alimentaires totaux auraient pour origine la vente au détail et les consommateurs. C’est dire si la bonne compréhension des dates limites est un enjeu majeur !