Le résultat de cette consultation à laquelle 1335 personnes ont répondu est sans équivoque : 84 % des consommateurs souhaitent que cette échelle soit présente sur les emballages et une large majorité d’entre eux (73 %) aimeraient qu’elle figure en face avant.

Nous soutenons ce système de notation qui figure parmi  les propositions faites par le Professeur Hercberg à la ministre de la Santé pour relancer la politique nutritionnelle. Il s’agit en effet d’un repère simple qui permettra aux consommateurs de faire des choix alimentaires plus sains et mieux informés.

Aujourd’hui, un nombre croissant de produits ont un étiquetage nutritionnel mais il s’agit le plus souvent d’une information trop complexe pour éclairer les consommateurs qui ne sont pas des spécialistes en nutrition. Nos enquêtes de 2006 et 2007 ont montré qu'à peine 30 % d'entre eux comprennent les « apports journaliers recommandés » utilisés par un grand nombre d’industriels de l’agroalimentaire [1].

Souvent caricaturé comme un étiquetage « stigmatisant » pour certains produits, l’échelle nutritionnelle est un outil susceptible de tirer la qualité nutritionnelle de l’ensemble de l’offre alimentaire vers le haut. En effet, elle permettra aux professionnels qui améliorent la composition de leurs produits de valoriser leurs efforts à travers un repère crédible et simple pour les consommateurs.



[1] Etudes relatives aux besoins en matière d’étiquetage nutritionnel dans le cadre de la politique nutritionnelle CLCV/DGAL 2006-2007

 

Résultats de la consultation en ligne

La consultation était accessible sur https://lepointsurlatable.clcv.org/sondages/sondage-sur-l-echelle-nutritionnelle.html

Après une vidéo présentant l’échelle nutritionnelle, les internautes répondaient à la question suivante : « Est-ce que vous souhaitez que l'échelle nutritionnelle soit présente sur les emballages alimentaires ? »

Les résultats obtenus auprès de 1335 répondants entre le 27 février et le 27 mars 2014 sont les suivants :