Fin juin, les députés français renoncent à imposer l'étiquetage de l'origine nationale des viandes entrant dans la composition des préparations transformées vendues dans l'hexagone alors que le chef de l’État plaidait quelques mois auparavant pour plus de transparence.
Et voilà qu’on apprend que le gouvernement va soutenir l'amendement déposé au Sénat prévoyant de rendre obligatoire l'étiquetage de l'origine de la viande dans les plats préparés.
Ces valses hésitations traduisent sans doute l’inconfort des politiques qui savent bien que l’information des consommateurs sur l’origine des aliments est insuffisante mais qui ont aussi conscience du casse-tête que peut constituer une règle nationale dans un marché européen où les produits sont censés circuler librement.
Reste à espérer que la Commission européenne va se positionner clairement en faveur d’un étiquetage de l’origine, comme l’a laissé récemment entendre le commissaire européen en charge de la consommation. Réponse courant octobre 2013 avec la publication d’un rapport très attendu sur la faisabilité d’un tel étiquetage.