allergènes vin

Ça y est ! La dérogation a pris fin et la filière viticole doit enfin se plier à la réglementation sur les allergènes et ne plus se contenter de signaler que le vin « contient des sulfites ». La présence de résidus d’œuf ou de lait (dès lors que leur concentration dépasse 0,25 mg par litre) devra également être signalée au consommateur. En effet, suite aux travaux de l’EFSA, il a été démontré que les vins utilisant des agents technologiques tels que la caséine, l’ovalbumine ou le lysozyme peuvent déclencher des réactions indésirables chez les individus allergiques.

Ces produits, extraits du lait ou de l’œuf, sont très largement utilisés à diverses étapes de la vinification et à des doses diverses comme stabilisant antimicrobien ou comme agent de « collage » à des fins de clarification. La plupart des vins élaborés à partir des raisins de la récolte 2012 et étiquetés après le 30 juin 2012 indiqueront en toutes lettres sur leurs étiquettes la présence de ces allergènes. La mention pourra éventuellement être complétée par des pictogrammes.

Pour autant, le vin et plus généralement les boissons alcoolisées ne sont pas des denrées alimentaires « comme les autres ». Grâce à des dérogations, elles échappent à un étiquetage loyal et ne mentionnent pas par exemple les ingrédients entrant dans leur composition.
Pourtant, je suis sûre que de nombreux consommateurs aimeraient savoir s’il y a des colorants ou des arômes au fond de leur verre !