Selon une récente étude TNS Sofres, 97% des Français feraient ou auraient dans leur entourage quelqu'un qui pratique la cuisine « fait-maison ». Il n’y a qu’à observer les ventes de petit électroménager (robot, yaourtière, machine à pain, ... j’ai même vu une fromagère), des aides culinaires, des livres de cuisine ou la multiplication des émissions TV sur ce sujet pour s’en convaincre. Le « fait-maison » n’est plus ringard !
Pour 34% des consommateurs interrogés, l’aspect santé est la principale motivation à ce retour à la cuisine ... loin devant l’aspect économique (12% des sondés). On a envie de « mettre la main à la pâte » avant tout pour préserver sa santé en maitrisant son alimentation. Bien sûr, préparer soi-même ses repas permet de varier son alimentation tout en contrôlant les apports de matières grasses, de sucre ou de sel. Mais ne nous leurrons pas ! Tout ce qui est fait maison n’est pas nécessairement meilleur nutritionnellement.
Doit-on en conclure que les plats cuisinés et la junk food n’ont plus la côte ? Pas sûr ! De nos jours, on peut consommer des plats préparés, manger nomade tout en pratiquant la cuisine, le week-end, comme un loisir ... pour se faire plaisir ou pour faire plaisir.
Par contre, ce regain de plaisir à cuisiner avec des amis ou en famille participera, je l’espère, à la transmission d’un héritage culinaire.
Alors, pourquoi ne pas profiter de ces dernières semaines de vacances solaires pour faire participer toute la famille à la réalisation des repas ? Cela pourra être l’occasion, pour nos enfants, d’apprendre les techniques de base, de développer leur goût pour des produits de saison, … C’est aussi cela l’éducation alimentaire.