Récemment, j’ai contracté un petit prêt auprès de ma banque. Comme d’habitude, afin de garantir cet emprunt, mon banquier m’a remis le questionnaire médical demandé par l’assurance. Sur la seconde page, à ne remplir qu’en cas de problème de santé, la première question concernait mon poids et ma taille. Tiens, l’assureur s’intéresserait-il à mon IMC (indice de masse corporelle calculé à partir du poids et de la taille) pour évaluer sa prise de risque ?
Mon banquier m’explique alors qu’en général, les clients ayant un IMC trop élevé voient leur dossier rejeté par l’assurance. Une telle « mésaventure » a fait dernièrement le tour des médias. Le client d’une banque (45 ans, 160 kg pour 1,80m) ne parvient pas à trouver d’assureur acceptant de garantir le prêt immobilier pourtant accordé par l’établissement financier. D’après les statistiques des assureurs, les risques de complications ou de décès prématuré seraient trop élevés à cause de son obésité.
Souvent, le surpoids et l’obésité sont perçus comme des facteurs de stigmatisation sociale ou de dégradation de la qualité de la vie. Depuis quelques années, ce sont leurs conséquences sur la santé qui sont mises en avant. Désormais, il faudra aussi reconnaître que l’obésité peut marginaliser socialement et financièrement.