D’après cette enquête, les comparaisons de consommation des adultes de plus de 15 ans ne mettent pas en évidence de véritable différence au niveau du nombre de calories ingérées de part et d’autre de l’Atlantique. Cependant il existe de nombreuses différences qualitatives.
Tout d’abord, les Français préfèrent manger un peu de tout. Et d’un jour sur l’autre, ils ne mangent pas le même repas, même au petit déjeuner. Ils restent également attachés à une alimentation organisée autour de 3 repas pris à heure fixe et une collation. Ainsi on prend 3,9 repas par jour en France contre 5,5 aux États-Unis. Cela aboutit donc à moins de grignotage et plus de diversité.
Par ailleurs, même si les quantités énergétiques consommées ne sont pas différentes, la part de l’énergie apportée sous forme de liquides (sodas, jus de fruits, lait…) et la densité énergétique (c'est-à-dire le rapport entre l’énergie et la quantité consommée) des aliments consommés sont moins élevées en France : 10 % des apports sous forme liquide et 1.7 kcal/g dans l’Hexagone contre 17 % et 1,9 kcal/g aux USA.
Au final, nous consommons donc plus de fruits, de légumes, de soupes et moins de sodas, de jus et nectars, de biscuits salés, de sandwichs et de céréales que les Américains.
Mais attention ! Le modèle français s’effrite ! Les comportements évoluent et les petits français (3 à 14 ans) mangent de moins en moins diversifié. De plus, du fait de la crise et des réductions de budgets alimentaires, la variété des repas a tendance à s’amenuiser, ce qui fragilise l’équilibre alimentaire.