François Carlier de la CLCV a rappelé que près de la moitié des antibiotiques produits dans le monde sont utilisés dans les élevages.
Si, en Europe, un certain nombre de mauvais usages de ces médicaments sont interdits depuis plusieurs années, c’est loin d’être le cas dans d’autres pays d’où proviennent certaines des viandes présentes dans nos assiettes. Or quand on utilise les antibiotiques pour autre chose que pour soigner les animaux malades, on favorise le développement de bactéries résistantes aux antibiotiques. A terme, cela pose un réel problème de santé publique et pourrait compliquer le traitement des humains lorsqu’ils sont atteints par des bactéries responsables d’infections aussi banales que les intoxications alimentaires.
La CLCV a donc interpellé les principales chaînes de restauration rapide mais également les acteurs de la restauration commerciale et collective.