À l’occasion de la journée mondiale de sensibilisation au syndrome d’alcoolisation fœtale, l’INPES a présenté les résultats d’une enquête sur les connaissances et la perception des risques de la consommation d’alcool pendant la grossesse.
Cette étude, qui s’est déroulée du 25 au 27 juin 2015 et a concerné 1 005 personnes âgées de 15 ans et plus, montre qu’en France ce risque reste encore très flou. Ainsi, seuls 25 % des sondés affirment que toute consommation d’alcool pendant la grossesse comporte un risque pour l’enfant.
Pour la majorité des Français, le risque n’existe que pour une consommation ponctuelle excessive. 86 % des personnes interrogées pensent qu’une seule ivresse au cours de la grossesse est dangereuse pour l’enfant. Mais les risques liés aux consommations moins importantes sont moins connus. Par exemple, 18 % des répondants pensent qu’une femme enceinte peut boire quelques gorgées d’alcool de temps en temps sans prendre de risque pour son bébé et 37 % d’entre eux estiment que les risques n’apparaissent que si la femme enceinte consomme de l’alcool quotidiennement.
Pourtant, la consommation d’alcool pendant la grossesse peut effectivement avoir des conséquences pour le bébé, car l’alcool est toxique pour le fœtus.
Comme aujourd’hui on ne sait pas fixer un niveau de consommation d’alcool qui serait sans risque, la recommandation est « zéro alcool pendant la grossesse », afin d’éviter des risques accrus de fausses couches spontanées et de prématurité.
Plus d’infos sur le site : Alcool Info Service