Alors qu’il n’existe aucun vaccin et aucun traitement spécifique contre l’hépatite E, des mesures de prévention permettent d’éviter cette maladie.
On imagine souvent à tort que l’hépatite E ne concerne que les pays à faible niveau d’hygiène où la fourniture en eau potable et l’assainissement ne sont pas maîtrisés. Certes, en Asie, au Moyen-Orient ou en Afrique, le virus peut être transmis par la consommation d’eau non potable ou de produits (coquillages, légumes, fruits) souillés par une eau de lavage ou d’irrigation contaminée.
Cependant, en France, une recrudescence de cas d’Hépatite E a été enregistrée à la suite de la consommation de produits d’origine animale. Par exemple, une dizaine de cas d’hépatite E ont été recensés dans la région Provence Alpes Côte d Azur (PACA) en début d’année 2011.
C’est pourquoi, les autorités sanitaires rappellent les recommandations concernant la consommation de certains aliments susceptibles de présenter un risque d’hépatite E. Cela concerne principalement les produits à base de foie cru de porc comme les saucisses de foie fraîches ou sèches, les figatelli, le foie sec et les saucisses de foie sec, les quenelles de foie … ainsi que la viande et les abats de sanglier et de cerf. Tous ces aliments doivent être consommés cuits à cœur. D’ailleurs, un étiquetage spécifique rappelant ces consignes figure depuis mai 2009 sur ces produits. Lors d’un achat chez un boucher, un traiteur ou sur un marché, le professionnel devrait transmettre au consommateur cette information.
De plus, il est fortement recommandé aux personnes sensibles (femmes enceintes, personnes immunodéprimées et personnes présentant déjà une maladie du foie) de ne pas consommer ces produits.