L’huile de palme n’a pas bonne presse auprès des consommateurs. Il est vrai que l’huile de palme est riche en acide palmitique, un acide gras saturé dont la consommation excessive à l’âge adulte ou à l’adolescence augmente le risque de maladie cardio-vasculaire, tout comme la surconsommation de beurre ou de produits qui en contiennent !
Pourtant, dans les laits infantiles, l’huile de palme figure presque toujours sur les listes d’ingrédients, soit expressément soit sous le terme « matières grasses végétales ». Cela surprend de nombreuses mamans soucieuses de la santé de leur bébé.
Cette inquiétude n’est pas vraiment justifiée quand on sait que, dans le lait maternel, l’acide palmitique est naturellement présent en grande quantité. C’est même l’un des principaux acides gras. De plus, l’huile de palme a un profil en acides gras assez proche de celui du lait maternel. C’est pourquoi la plupart des industriels utilisent de l'huile de palme afin de fabriquer les laits infantiles. En la mélangeant à d’autres huiles végétales, ils obtiennent une composition en acides gras répondant aux besoins nutritionnels des nourrissons et en accord avec la législation européenne en vigueur.
Pas d’inquiétude donc si vous trouvez de l’huile de palme dans la liste des ingrédients du lait infantile conseillé par votre pédiatre. Sachez cependant qu’il existe des laits pour nourrissons sans huile de palme. Un certain nombre d’entre eux contiennent alors de l’huile de coco ou de coprah.