Comme le révélait notre sondage de février 2013, la quasi-unanimité des consommateurs interrogés par la CLCV considère que l’information sur l’origine des ingrédients est primordiale. Depuis le scandale des lasagnes au cheval, les consommateurs sont même particulièrement intéressés par l’origine les viandes utilisées comme ingrédients dans les plats cuisinés qu’ils achètent.
Alors que la Commission européenne réfléchit toujours et semble considérer que cela risque d’être trop compliqué à mettre en œuvre, certaines marques (dont des distributeurs) ont d’ores et déjà mis en place de manière volontaire un tel étiquetage et sans que cela s’accompagne d’une hausse de prix.
Souvent, dans notre pays, cela se traduit par l'apposition d’un des logos « Viande de France » sur l'emballage et l’origine est mentionnée lorsqu’elle valorise le produit. Cependant, la vraie transparence envers le consommateur ne consiste-t-elle pas à déclarer systématiquement la provenance de toutes les viandes mises en œuvre, y compris lorsque celles-ci viennent de loin ?
En Grande-Bretagne, le distributeur Tesco a décidé d’informer les consommateurs sur l’origine de la viande dans les aliments transformés vendus sous sa marque, même quand cela le dessert. C’est ainsi que l’emballage de ses sandwichs indique clairement d’où vient la viande mise en œuvre, y compris lorsque le poulet est originaire de Thaïlande ou le porc de l’Union européenne.
Un effort de transparence qu’on souhaiterait voir en France !