Tous les mois, la CLCV de Lambersart-Saint-André (59) organise au cœur du nouveau quartier Pacot-Vandracq, au Centre social Lino Ventura, des rencontres thématiques autour de l’alimentation. Chaque thème est choisi en concertation avec l’ensemble des participants.
La rencontre du mois de mars avait pour thème les additifs alimentaires, suite à la diffusion de nombreuses émissions de télé quelque peu anxiogènes sur ce sujet.
Pourtant, comme l’a rappelé l’animatrice, les additifs ce n’est pas nouveau ! En effet, les Egyptiens utilisaient des colorants et des arômes. Les Romains le salpêtre (nitrate de potassium), des épices et des colorants (safran, cochenille) pour conserver et améliorer l'apparence des aliments. Quant à nos arrières grands-mères, elles utilisaient du bicarbonate comme poudre à lever ou des épaississants pour lier leurs sauces. Mais, au cours des 50 dernières années, les évolutions de la science et de la technologie alimentaire ont conduit à la découverte de nombreuses nouvelles substances qui peuvent remplir de nombreuses fonctions dans les aliments. En plus des additifs naturels, nos aliments modernes sont susceptibles de contenir des additifs « chimiques » qui, même s’ils sont très encadrés et déclarés dans la liste des ingrédients, peuvent nous faire peur.
Un petit tour d’horizon des différentes fonctions des additifs a permis de découvrir que certains ont une réelle utilité, par exemple pour prévenir le développement de pathogènes dans les charcuteries et salaisons. Mais aussi, que plusieurs additifs sont susceptibles de poser des problèmes au moins à certaines catégories de consommateurs : les colorants azoïques chez l’enfant, les sulfites chez les consommateurs allergiques … D’autres sont carrément sous surveillance, comme le Dioxyde de titane ou E171 ou bien les colorants caramels.
Un focus sur les arômes a été fait. Ces agents améliorants alimentaires n’entrent pas dans la catégorie réglementaire des additifs. Mais, leur représentation sur les emballages peut constituer un piège pour les consommateurs.
Afin de consommer des produits avec moins d’additifs, il a été recommandé de privilégier des aliments avec des listes d’ingrédients courtes, dont les composants sont reconnaissables et compréhensibles.
Par ailleurs, les efforts de plusieurs marques engagées dans la réduction des additifs inutiles ont été soulignés.
A la demande des participants, en avril, les discussions porteront sur les viandes et leur étiquetage.