Deux magasins Leclerc du Nord de la France font figurer, depuis le mois d’avril, le bilan carbone, sur les tickets de caisse.
En magasin, il figure sur l’étiquette prix pour 20000 produits alimentaires de toutes marques évalués par la société Greenext. Il devrait être le reflet du mode de production du produit mais aussi du type d’emballage. Sur le ticket de caisse, le client retrouve le bilan carbone des produits évalués contenus dans son caddy.
Dans le même esprit, le groupe Casino met en place progressivement sur des produits de sa marque un étiquetage environnemental.
Grâce à un code couleur allant du rouge au vert, le client est informé de l’impact sur les émissions de CO2 de la fabrication de l’emballage, de son recyclage et du transport du produit.
La démarche est certes intéressante. Mais, en tant que consommatrice, je me pose la question de son utilité pratique. Cela fait un critère de plus à maîtriser au moment du choix. En plus du prix, de la qualité, de l’aspect nutritionnel, de l’origine …
J’ai parfois l’impression que les professionnels se dédouanent et reportent une part de leur responsabilité sur le consommateur. La balle n’est-elle pas plutôt dans leur camp ? Espérons que ces initiatives inciteront au moins les marques à nos proposer des produits avec moins de suremballages.
En attendant, individuellement, en privilégiant les produits de saison, les produits locaux, nous pouvons d’ores et déjà faire baisser le bilan carbone de nos achats.
