Selon l’Étude nationale nutrition santé réalisée en 2006-2007 sur 1587 adultes ne prenant de traitement médicamenteux à base de vitamine D, le risque d’insuffisance en vitamine D est fréquent en France, surtout en fin d’hiver et au début du printemps.
Si le risque de déficit sévère est peu élevé (5%) et concerne essentiellement des populations particulièrement vulnérables (faibles revenus, exposition solaire réduite), 43 % des français présenteraient un déficit modéré à sévère en vitamine D. Cette insuffisance pourrait constituer un facteur de risque d’anomalies osseuses, d’ostéoporose et de certaines maladies chroniques comme les cancers, les maladies cardiovasculaires …
Fort heureusement pour nous, la vitamine D est principalement produite de manière naturelle sous l’action des rayons du soleil sur la peau, le complément provenant de l’alimentation (surtout des poissons de mer gras sauvages et des jaunes d’œuf). Bien sûr, nous ne décidons pas de la latitude à laquelle nous habitons ni du temps qu’il fait. Cependant, nous pouvons limiter le risque de déficit en vitamine D par exemple en consommant régulièrement des produits de la mer. Mais surtout en pratiquant dès que cela est possible des activités physiques en extérieur, en augmentant nos déplacements en plein air. En effet, une exposition au soleil du visage et des bras pendant 15 à 30 minutes par jour permet de couvrir 50 à 70% de nos besoins en vitamine D.
Quant au recours à la supplémentation via la consommation de produits laitiers enrichis ou de compléments alimentaires, elle peut être nécessaire dans les régions les moins ensoleillées chez les jeunes enfants, les personnes âgées ou les femmes enceintes … après discussion avec le médecin.