2016 n’est plus. Remplis d’espoir, nous tournons les yeux vers cette année qui débute. Et c’est assez rare pour être souligné, l’année 2017 pourrait bien voir se concrétiser plusieurs attentes des consommateurs français.
Comme nous le réclamions depuis des années, nous allons enfin en savoir plus sur l’origine de la viande et du lait mis en œuvre dans les produits alimentaires transformés grâce à l’expérimentation qui vient de débuter dans notre pays. Elle n’est certes pas parfaite, mais gageons qu’elle sera concluante et que pour une meilleure transparence envers les consommateurs, le dispositif sera étendu à l’ensemble des produits. En France et en Europe !
Autre combat que nous menons depuis des années et que nous aimerions bien conclure en 2017, celui de l’étiquetage nutritionnel compréhensible par tous. Là, l’expérimentation en grandeur réelle s’est achevée il y a quelques semaines. C’est désormais le temps de la science, puisqu’une équipe de chercheurs, dont plusieurs économistes et statisticiens, planchent sur les résultats collectés dans les 60 magasins tests (analyse des passages en caisse, capacité de chacun des logos à attirer l’attention des consommateurs, à influencer progressivement les intentions d’achat…). Ils remettront leurs résultats dans quelques semaines au Comité de pilotage dont fait partie la CLCV et à l’ANSES. L’agence de sécurité sanitaire émettra ensuite un avis afin que le ministère de la Santé choisisse le logo nutritionnel qu’il recommandera aux fabricants de produits alimentaires. On sera alors en toute fin de mandat du gouvernement actuel et nous serons extrêmement attentifs à ce que cela ne perturbe pas une décision attendue par tant de consommateurs depuis de si longues années.
Autre mesure que nous réclamions aux pouvoirs publics depuis des années, la diffusion aux consommateurs des résultats des contrôles d’hygiène dans les restaurants, les abattoirs, les points de vente alimentaires… A quelques jours de Noël, le décret rendant obligatoire leur publication sur les sites Internet des ministères de l'Agriculture et de la Consommation a été publié. À partir du 1er mars, les consommateurs pourront enfin connaître les derniers avis des services d'hygiène des établissements qu’ils fréquentent. Si cela constitue une étape importante, nous pensons qu’il faut aller plus loin et qu’un affichage obligatoire dans les restaurants et autres points de vente permettrait une information claire, loyale et rapide des clients.
Comme vous le constatez, nous sommes plutôt optimistes en ce début 2017 ! Mais nous resterons vigilants afin que les intérêts des consommateurs soient réellement pris en compte.