Ce lait UHT se veut un soutien à l'activité laitière dans les monts du Pilat et du Forez, dans le Massif central.
Le but de Candia est de vendre, en grande surface, du lait produit « artisanalement » en Auvergne. Donc avec les contraintes de l'agriculture de montagne, mais aussi, pour le consommateur, les avantages du goût du lait produit sur des prairies fleuries.
Actuellement, moins d’une vingtaine de petites exploitations familiales sont concernées, soit une infime partie des paysans adhérents de SODIAAL (le groupement de coopératives fournissant Candia). A terme, les « petits producteurs » de Candia seront tous labellisés « Bio », ce qui leur assure le versement d’une prime de reconversion et un complément de revenus.
Lancée à grand renfort de publicités bucoliques, cette démarche solidaire (voire militante, pour soutenir des agriculteurs français et maintenir une économie en milieu rural) est proche du concept du commerce équitable. En effet, Candia affirme commercialiser ce lait à un prix permettant une « rémunération juste » des petits producteurs. Il est vendu 1,48 € le litre environ, contre 0,96 € le litre de Candia Grand Lait en Tetra Pak.
Si l’idée semble séduisante, je trouve, en tant que consommatrice habituée au commerce équitable, que je manque un peu d’information. Même le site dédié au produit reste très évasif sur ce qui revient aux fameux petits producteurs et sur ce que la démarche leur apportera concrètement. Signalons d’ailleurs qu’à la différence de Candia, les marques du commerce équitable communiquent plus volontiers ce type d’information, et parfois directement sur leurs produits.
C’est vrai, les paysages d’Auvergne sont jolis… mais j’aurais vraiment aimé en savoir un peu plus sur ces paysans et leurs vaches !