panga

Face aux nombreuses critiques sur l’élevage du Panga, le Vietnam principal producteur, a promis d’améliorer l’aquaculture de ce poisson et s’est engagé dans la certification de ses élevages.

Pour être durable, un élevage aquacole doit permettre une gestion intelligente de l’eau, des terres et des poissons. Cela comprend entre autre des cages d’élevage sûres, une densité d’élevage raisonnable, la traçabilité de l’alimentation végétale ou à base de poissons, une administration maîtrisée de traitements médicamenteux aux poissons, la maîtrise des effluents et des rejets... À cela s’ajoutent des conditions de travail qui ne mettent pas en danger la santé des nombreux travailleurs de ce secteur et un salaire décent. Sans compter bien évidemment, s’agissant d’animaux élevés au Vietnam pour le marché européen, la conformité à la législation européenne.

Mais, dans ce secteur de production récent, il n’existe pas de véritable label, connu et reconnu par le consommateur. On dispose tout au plus de certifications privées et de démarches volontaires contrôlées par des tierces parties indépendantes.

Le plus courant est le certificat Global GAP qui garantit la durabilité depuis l’élevage jusqu’à la transformation et la distribution. Il vise plus particulièrement la qualité, la sécurité alimentaire, les exigences environnementales et l’hygiène. Malheureusement, il est surtout à usage des professionnels et n’est pas visible par le consommateur. Pas de logo, pas de marquage, tout au plus, parfois, un vague numéro sur l’emballage... En clair, il est très difficile de savoir si le Panga présent en rayon provient ou non d’un élevage ayant choisi de respecter ce code de bonnes pratiques.

logo ASCDepuis 2011, la certification ASC (Aquaculture Stewardship Council) existe. C’est en quelque sorte l’équivalent du La suite demain