Ce système a été élaboré en collaboration avec trois ONG spécialisées dans le bien-être animal : Compassion in World Farming (CIWF), La Fondation Droit Animal (LFDA) et Œuvre d’Assistance aux Bêtes d’Abattoirs (OABA).
La note prend en compte l’ensemble de la vie du poulet : naissance, élevage, collecte, transport et abattage :
- A : niveau de bien-être supérieur.
- B : bien
- C : assez bien
- D : tout système qui n’atteint pas les critères du C.
Pour augmenter la note, l’éleveur doit se démarquer des normes du système conventionnel pour améliorer le bien-être de ses volailles : accès à l’extérieur, lumière naturelle en bâtiment d’élevage, espace supplémentaire par rapport au minium règlementaire, durée de vie minimale des poulets, durée maximale de transport des poulets vers l’abattoir, vidéo de contrôle dans les abattoirs… En tout, 230 critères évaluent le bien être de l’animal.
Cette note servira d’indicateur pour des consommateurs soucieux d’être rassurés sur les conditions d’élevage des animaux. Selon une étude IFOP de 2018, 85% des personnes interrogées estiment que les informations figurant sur les emballages ne sont pas suffisamment claires quant aux conditions d’élevage et d’abattage des poulets(1).
D’abord sur les volailles, la note bien-être animal devrait s’étendre à tous les produits animaux au sein de la marque Terre et saveurs et pourrait entraîner les autres industriels à suivre l’exemple.
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