Mais peut-on réellement manger bien, tout en ménageant son pouvoir d’achat ?

En étudiant de près plus de 300 produits alimentaires de consommation courante, nous avons constaté que certains produits « discount » sont très comparables à leurs concurrents de marque « distributeur » ou de marque nationale. (Retrouvez tous les détails de cette enquête)

Si les différences de prix sont bien réelles, l’idée généralement admise selon laquelle les produits moins chers sont forcément de moindre qualité ou moins bons pour la santé ne paraît pas fondée.

Il est donc possible de concilier équilibre du budget et équilibre alimentaire. Pour cela, le consommateur doit s’informer et comparer les étiquettes afin d’opter pour le meilleur rapport « qualité/prix ». En effet, lire la liste des ingrédients nous permet de savoir ce que nous achetons réellement. Éventuellement, grâce au tableau nutritionnel, nous pouvons vérifier qu’un produit à prix cassé n’est pas plus gras ou plus sucré que son équivalent de marque distributeur ou de grande marque.

En fait, ce n’est pas le fait d’acheter des produits d’entrée de gamme qui peut être responsable d’une mauvaise alimentation ou de la progression de l’obésité. C’est d’abord le choix des familles de produits qui vont composer les repas, le grignotage et l’absence d’activité physique. Ainsi, des yaourts nature, de la soupe, des petits pois en conserve sont toujours des aliments « sains ». À l’inverse, les chips, les sodas, les saucissons, les plats cuisinés riches en sauce seront toujours très caloriques, et ce quelque soit le type de marque acheté.

Plutôt rassurant, vous ne trouvez pas ?