Ainsi, la part du budget consacré par les familles françaises à l’alimentation est passée de 25 % en 1960 à 12 %en 2006. La composition de nos repas, elle aussi, a évolué. Nous achetons plus de produits préparés et moins de féculents ou de produits frais qui demandent un peu plus de temps en cuisine. Par contre, nous avons pris l’habitude de consommer plus de poisson.
Sommes-nous toujours bien conscients de ces changements ? Pas sûr, sans un effort de mémoire !
Lors des interventions de la CLCV, si l’âge des participants le permet, j’aime bien brosser l’historique de nos pratiques depuis les années soixante. Tout simplement en nous racontant nos souvenirs (si, si, j’y étais). En voici quelques uns.
• « A l’époque, on ingérait peut-être plus de calories, mais on se dépensait plus. Les enfants allaient à l’école à pied, jouaient dehors, faisaient du vélo. Tout le monde n’avait pas de voiture. »
• « On mangeait du poulet le dimanche, du saumon pour les fêtes. »
• « Avant l’ouverture de la grande-surface, on allait chez le boucher, le crémier, l’épicier, le boulanger, le primeur, le poissonnier (qui n’ouvrait que le vendredi et le samedi) et au marché. »
• « La marchande de légumes ne connaissait pas les poivrons ni les aubergines. On ne trouvait que des produits de saison. On ne mangeait pas de fraises en hiver. »
Bien sûr, tout cela c’était avant l’ordinateur, la console de jeux, Internet, le téléphone portable. Toutes ces dépenses qui nous sont devenues incontournables…
(Merci à Hélène, de la CLCV de Boulogne sur Mer, qui note les petites phrases des participants)
Vous aussi, faîtes-nous partager votre vision des changements de nos habitudes et de nos goûts.