Jusqu'à 3 ans, les bébés ont des besoins spécifiques et ne peuvent pas encore manger comme papa et maman. En particulier, les quantités de protéines, de sel, de sucre et de matières grasses doivent être adaptées aux besoins et à l’âge du bout de chou. Mais, quand on travaille, ce n’est pas toujours facile de trouver le temps de donner tous les jours des préparations « maison » à son bébé. C’est pourquoi, de nombreuses familles utilisent des petits pots tout prêts en dépit de leur coût assez élevé (de l’ordre de 1.50 à 3.50 euros).
Pas d’inquiétude particulière au sujet de ces petits pots « industriels » qui sont sûrs au niveau sanitaire. En effet, ceux-ci répondent à des normes très strictes de fabrication, d’hygiène et de composition. Par exemple, les traces acceptables en pesticides, nitrates et autres contaminants sont beaucoup plus faibles dans l’alimentation infantile que celles autorisées pour l’alimentation des adultes.
Par contre, du côté du goût et de la texture, les critiques sont nombreuses. C’est fade, gélatineux, cela n’a pas grand-chose à voir avec le « fait maison »...
Du coup, les petits pots (commercialisés depuis 1955) innovent et se modernisent... C’est même un véritable coup de frais qui s’abat sur ces produits puisqu’ils trônent dans des réfrigérateurs dédiés, au milieu du rayon bébé ou dans les congélateurs des enseignes spécialisées surgelés.
Les marques mettent en avant la quasi reproduction du « fait-maison », une cuisson modérée préservant les couleurs et les goûts, voire l'origine 100 % française des ingrédients. Mais aussi des mentions « frais » ou « du jour » afin de tenter de séduire les parents en quête de naturalité.
Mais attention, contrairement aux petits pots classiques, il s’agit de produits ayant une DLC ou une DLUO courte ! Ils doivent être obligatoirement conservés au réfrigérateur ou au congélateur. Et il est impératif de respecter la chaine du froid lors de l’achat, du transport et du stockage. C’est bien cela qui constitue la véritable révolution !
Du coup, pour les parents qui utilisaient le « tout prêt » en dépannage, plus question de partir en week-end à l’autre bout de la France ou chez les grands parents avec un stock de repas.